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Par groupebenk-aubinson le 23 Juin 2014 à 01:05
Kimina-Makumbu :
Géant de la presse sportive congolaise
Journaliste sportif à la retraite, Fulbert Kimina-Makumbu s’est éteint, brusquement, des suites d’une insuffisance rénale, lundi 9 janvier 2012, à 21h45, à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo de Brazzaville, où il était admis seulement le matin. Il devait y subir une intervention chirurgicale, le lendemain. Il avait 73 ans (Né vers 1939, à Ndimba-Voka (district de Boko). Fulbert Kimina-Makumbu était le doyen de la presse sportive congolaise. Une véritable bibliothèque vers laquelle ses confrères journalistes sportifs accouraient.
Quarante-six ans consacrés au journalisme sportif au sein du journal La Semaine Africaine, Fulbert Kimina-Makumbu était devenu un personnage mythique. Sa vie a été tout un gisement que ses confrères, jeunes et vieux, n’ont pas fini d’explorer. Il était considéré, en effet, comme un monument, pour sa parfaite connaissance du sport congolais, en général, du football, en particulier, et surtout pour son art de conter ce sport, à travers son histoire. Il a été le témoin des plus hauts faits du sport national, qu’il a immortalisés par des articles aux titres percutants et des clichés qu’il conservait, jalousement.
On allait voir Fulbert Kimina-Makumbu comme on va rendre visite à un patriarche, pour une raison ou une autre: parler de sport, surtout, faire écrire ou lire un article ou un manuscrit de livre, commander un article, etc. N’était-il pas une encyclopédie vivante? Et l’homme, affable, humain vous mettait en condition.
Toute sa vie, Fulbert Kimina-Makumbu a exercé, avec passion et dévouement, son métier. Il intégra La Semaine Africaine, le 2 septembre 1960, après avoir été son correspondant permanent, à Pointe-Noire, à partir de 1957. C’est un journaliste qui s’est forgé sur le terrain.
Fulbert Kimina-Makumbu a continué à travailler à La Semaine Africaine, même après avoir atteint l’âge de la retraite. Comment se séparer d’une plume aussi remarquable en matière de sport? A la rédaction, on avait le sentiment qu’il était irremplaçable. Il avait fini par transmettre son talent à un jeune, l’auteur de cet artiicle, qui a pris le relais.
Le doyen a fait valoir ses droits à la retraite, le 30 juin 2005. Mais, le virus de l’écriture aidant, il a continué à collaborer comme pigiste, jusqu’au début de 2006, année où il a cessé, définitivement, avec le journal. Sa vue ayant eu, finalement, raison de lui. Cependant, il n’avait pas divorcé avec la plume. Il prêtait ses services au journal paroissial «Le Ressuscité», du Plateau des 15 ans.
Qui ne connaît donc pas Fulbert Kimina-Makumbu? Casquette vissée sur la tête, appareil photo souvent en bandoulière, calepin à la main, il a fait le tour des stades du Congo, d’Afrique centrale et même d’ailleurs, en accompagnant les clubs et sélections nationales représentatifs du pays. Personne ne restait indifférent devant sa description des matchs, devant le portrait qu’il dressait des dirigeants et joueurs et, surtout, devant son style imagé qu’il a hérité de Sylvain Bemba «Le 24ème Homme», son modèle et prédécesseur comme animateur principal de la rubrique Sport de
La Semaine Africaine. Il a écrit des milliers d’articles, en sport, sa rubrique de prédilection, mais également, en religion, en culture, société, en politique, etc. Avec un succès égal. D’ailleurs, son premier article avait trait à la religion, en 1957.
En sport, son premier papier fut publié dans le n°419 du 11 septembre 1960. Il en avait tellement produit qu’il a été obligé, ensuite, d’user de nom d’emprunt. C’est Fulbert Kimina-Makumbu qui se cachait derrière les pseudonymes de Pilote, Carioca, Mundenda-Vuata, Baminabio-Bileko, Jean Kiviangu-Viangu Kaka, etc. Des noms parfois farfelus. Et la galerie s’en régalait. Il a sorti de l’anonymat des jeunes tentés par l’aventure journalistique. De même que des photographes désireux de se faire un nom.
Dommage, Fulbert Kimina-Makumbu est parti, avec un grand regret. Il ne lira pas, dans sa forme définitive, le manuscrit qu’il a écrit sur l’histoire du football congolais, «Fantastique football congolais, de 1919 à nos jours», si jamais il est édité.
Fulbert Kimina-Makumbu est parti. Il laisse une place qu’il sera difficile de voir à nouveau être occupée, tant l’homme était d’une espèce exceptionnelle.
Comme un bon partriarche, Fulbert Kimina-Makumbu a été inhumé, samedi 21 janvier 2012, à N’dimba, près de Voka, sa terre natale, à près de 100 km, au Sud de Brazzaville, dans le département du Pool.
Hommage à Germain Bisset
L’ancien journaliste sportif de «La voix de la révolution congolaise» (aujourd’hui: Radio-Congo), Germain Bisset, s’est éteint, mardi 18 janvier 2011, à Beauvais (France). Il est né vers 1938, à Kingoué, dans la préfecture de la Bouenza. Marié, il laisse une nombreuse progéniture.
Germain Bisset est entré en journalisme par le biais des 1ers Jeux Africains de juillet 1965, organisés à Brazzaville. Il forme un trio de stagiaires, à l’orée de ces Jeux, avec Paul Okouo et Ghislain Joseph Gabio, le futur «Monsieur Tao-Tao». A cette époque des vaches maigres où les reporters sportifs étaient une denrée rare. Trois jeunes gens, nagras en bandoulière, font leur apprentissage, chaque week-end, notamment au Centre sportif de Bacongo (aujourd’hui : Centre sportif universitaire de Makélékélé). Ils sont une curiosité pour certains. Au sortir des 1ers Jeux Africains, il ne restera plus que Ghislain Joseph Gabio et Germain Bisset, Paul Okouo ayant rejoint son corps d’origine, certainement les Ptt…
Germain Bisset, tout comme son collègue Gabio, s’affirme au fil des mois et des années. Les auditeurs de «La voix de la révolution congolaise» se délectent de ses reportages en direct, favorisés par l’épopée de stars, rois après le roi Pelé, pendant que des bataillons de supporters se bousculaient au portillon du stade, pour ne pas manquer à leurs ballets. Le football était spectacle et joie. Il y avait des joueurs fabuleux, irrésistibles, adulés, dont on épiait et savourait le moindre geste technique. Feu-follet des Diables-Noirs, Germain Dzabana «Jadot», par exemple, avait épuisé les superlatifs. Le dernier est venu, justement, de Germain Bisset. On est au soir du match retour de la Coupe d’Afrique des clubs champions 1966 où, contre toute attente, les Diables-Noirs, battus au Stade de la Révolution (2-1), à Brazzaville, brisent les reins au F.C. Dragon de Kinshasa, au Stade du 20-Mai: 2-0. Si Bikoudi «Bistouri» a été l’artisan des buts diablotins, Dzabana «Jadot» aura été l’homme-orchestre des Diables-Noirs, au cours de cette rencontre qui a battu le record d’affluence. Germain Bisset lui fait, spontanément, prendre du galon, celui de «maréchal». Un nom de guerre de plus qui le rendra célèbre et l’accompagnera jusque que dans sa tombe. «Maréchal Jadot» est né par une spontanéité de Germain Bisset.
Le triomphe de Congo-Sport à la 8ème Coupe d’Afrique des nations de football, en 1972, à Yaoundé, a contribué, aussi, à immortaliser les voix de nos plus grands héros du micro: Germain Bissé et Ghislain Joseph Gabio. Elles expriment, tour à tour, une inquiétude normale et un éclatement de poumons qui salue l’inattendue victoire congolaise. Elles sont inarrêtables, lorsqu’elles célèbrent cette victoire.
Diantre! Pourquoi s’endormir si loin des bords de Nduo et du Congo? L’homme cherche toujours à se perfectionner. Et Germain Bisset, en stage en France, n’a plus jamais secoué les tripes des chers «zauditeurs» sportifs congolais. Il s’y est définitivement installé. Pour y écouler ses derniers jours. Aura-t-il, un jour, une sépulture à Kingoué, où il est né, il y a soixante-douze ans ? Bel hommage, alors, à ce chevalier congolais du micro!
Fulbert KIMINA-MAKUMBU
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Par groupebenk-aubinson le 22 Juin 2014 à 02:15
L’inventaire des stocks
En comptabilité financière, l’inventaire des stocks est effectué une fois par exercice comptable (inventaire physique ou réel).
Le stock final de l’exercice N-1 est aussi le stock initial de l’exercice N.
En comptabilité de gestion, l’inventaire des stocks est effectué après chaque mouvement d’entrée ou de sortie (inventaire théorique).
Stock Final = Stock Initial + entrée – sortie
A la fin de chaque exercice comptable, l’inventaire réel et l’inventaire théorique sont rapprochés pour faire apparaître des différences d’inventaire :
- soit stock réel > stock théorique => excédent en stock (écart favorable).
- soit stock réel < stock théorique => manquant en stock (écart défavorable).
Les fiches de stocks manuelles ou informatisées sont tenues à partir des bons d’entrée et des bons de sortie.
Pour valoriser les sorties de stocks, il existe plusieurs méthodes dont deux sont préconisées par le plan comptable général :
- la méthode du coût unitaire moyen pondéré de la période (CUMP),
- et la méthode du Premier Entré Premier Sorti (PEPS) ou méthode de l’épuisement des lots.
Méthode du premier entré / premier sorti (PEPS)
Les sorties de stock sont évaluées à leur coût réel d'entrée et non à un coût moyen.
Le coût réel retenu est celui du bien stocké le plus ancien. Ceci présente l'inconvénient de répercuter avec retard sur les coûts les variations de prix.
FICHE DE STOCK - PREMIER ENTRE / PREMIER SORTI (PEPS)
Dates
Entrées
Sorties
Stock
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré
Il s'agit d'une variante de la méthode du CUMP en fin de période.
Le CUMP est ici calculé après chaque entrée et, entre deux entrées, toutes les sorties sont évaluées au dernier CUMP connu.
Avantage de la méthode : les sorties de stock peuvent être évaluées à tout moment.
Inconvénient de la méthode : les sorties de stock sont évaluées à des coûts différents au cours d'une même période.
FICHE DE STOCK - CUMP APRES CHAQUE ENTREE
Dates
Entrées
Sorties
Stock
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Enoncé de l'exemple
La Société Aubianto de Vespuccia a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de janvier N :
- 01/01/N
: Stock initial
:
3 000 articles à 105 FCFA l'un.
- 04/01/N
: sortie
:
1 700 articles.
- 12/01/N
: entrée
:
5 000 articles à 108 FCFA l'un.
- 17/01/N
: sortie
:
2 000 articles.
- 20/01/N
: sortie
:
1 500 articles.
- 26/01/N
: entrée
:
3 000 articles à 112 FCFA l'un.
TRAVAIL A FAIRE : Présenter la fiche de stock par la méthode FIFO (ou Premier Entré / Premier Sorti) et celle du CUMP (après chaque entrée)
Solution
a)-FICHE DE STOCK - PREMIER ENTRE / PREMIER SORTI (PEPS)
Dates
Entrées
Sorties
Stock
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Q
PU
MT
01/01
-
-
-
3.000
105
315.000
04/01
1.700
105
178.500
1.300
105
136.500
12/01
5.000
108
540.000
-
-
-
1.300
5.000
105
108
136.500
540.000
17/01
-
-
-
1.300
700
105
108
136.000
75.600
-
4.300
-
108
-
464.400
20/01
-
-
-
1.500
108
162.000
2.800
108
302.400
26/01
3.000
112
336.000
-
-
-
2.800
3.000
108
112
302.000
336.000
Total
8.000
1.191.000
5.200
391.950
5.800
638.400
b)-FICHE DE STOCK - CUMP APRES CHAQUE ENTREE
Dates
Entrées
Sorties
Stock
Q
PU
MT
Q
PU
MT
Q
PU
MT
01/01
-
-
-
-
-
-
3.000
105
315.000
04/01
1.700
105
178.500
1.300
105
136.500
12/01
5.000
108
540.000
-
-
-
6.300
107,38
676.500
17/01
-
-
-
2.000
107,38
214.761,90
4.300
107,38
461.738,10
20/01
-
-
-
1.500
107,38
161.071,43
2.800
107,38
300.666,67
26/01
3.000
112
336.000
-
-
-
5.800
109,77
636.666,67
Total
8.000
1.191.000
5.200
554.333,33
5.800
636.666,67
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Par groupebenk-aubinson le 20 Juin 2014 à 03:04
La remise des « Tam-Tam d'or » 5e édition
Initialement prévue le 29 décembre dernier, la remise des trophées « Tam-Tam d'or » de la musique congolaise, s'est finalement déroulée le 23 janvier 2010 au Mombo Beach, dans le cadre pittoresque et touristique d'Owando, dans le département de la Cuvette, à plus de 500 km au nord de Brazzaville.
Malgré cette reprogrammation due au temps orageux le 29 décembre, le public était tout de même présent lors de la 5e édition de l'événement culturel. La cérémonie était rehaussée de la présence du ministre du Sport et de l'éducation, Jacques Yvon Ndolou. Sur une cinquantaine d'artistes nominés dans les différentes catégories, dix ont été finalement primés. Ainsi ont été reconnus dans l'art musical tant congolais qu'africain, classés dans la catégorie « Valeur d'Afrique », notamment : la belle Mbilia Bel, Lutumba Simaro (République démocratique du Congo), la charmante Aïcha Koné (Côte d'Ivoire), le groupe Bisso na Bisso du rappeur Passi, les Bantous de la capitale, et Extra-Musica (Congo-Brazzaville).
Dans la catégorie « Découverte », les Diva (un regroupement de voix féminines de Brazzaville) composées de Noura Patch, Shéryl Gambo, et Sonia Saigne, Échelle de Jacob, Groupe Ramia, Collectif Kimia de Pointe-Noire, et Sœur Fifi la Fleur de Brazzaville, ont toutes été récompensées.
- Meilleur groupe, chorale, orchestre ou individualité de musique chrétienne : Chorale Lumière de Saint-Michel Archange (LSMA) de Pointe-Noire.
- Meilleur clip de musique chrétienne remporté par la chanson Awele de Frère Dimi de Brazzaville.
- Meilleur spectacle de l'année : Papy Bastin au Vog de Brazzaville.
- Meilleure manifestation musicale : MTN Zik Stars à Brazzaville.
- Meilleur orchestre : Les Jetliens de Papy Bastin (Brazzaville).
- Meilleur clip de musique typique : Vision future de G7 (Brazzaville).
- Tam-Tam d'or de la chanson étrangère la plus populaire : Do me de P-Square (Nigeria).
- Meilleure chanson : Bondeko dans Terre sacrée acte 2, de Lumière d'Afrique (Brazzaville).
- Meilleur album : Terre sacrée acte 2 de Lumière d'Afrique (Brazzaville).
Les Prix spéciaux du jury sont revenus à (diaspora France) : Renaud Moupele, Nedy Adona (Arme fatale), Emery Boyard (album 3 en 1); Mam Oumba (album A mon avis); Saint Petro (album Mystère).
- Révélation musicale : Adolin Tempor (Terre sacrée, acte 2).
- Musique métisse : Achille Mouebo (Brazzaville) et Jackson Babingui, Wa (France).
- Musique traditionnelle : AVBR (Association vocal bantou rénové).
- Musique tradimoderne : Adjememe, d'Excellent Mavimba.
- Prix du Manager : Oupta (Mtv awards) ; As 2000 (Primuzik Brazzaville) et New bell camora esthétique.
Les diplômes d'honneur ont été remis au préfet de la Cuvette, Pierre Cébert Ibocko Onangha, au sous-préfet Edouard Okondo et à Bonaventure Engobo, propriétaire de Mombo Beach, pour leur sens de la reconnaissance en faveur de la culture.
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Par groupebenk-aubinson le 20 Juin 2014 à 03:01
La listes des nominés
Découverte :
Sœur Archimède Bissouaki, musique chrétienne (Pointe-Noire) ; et Boma Ngulu, folklore (Brazzaville).
Meilleur groupe, chorale ou individualité de musique chrétienne :
Frère Arsène Ngouélé (Pointe-Noire) ; Les Bons bergers (Pointe-Noire) ; et Sœur Archimede Bissouaka (Pointe-Noire).
Meilleur clip de musique chrétienne :
Le clip de la chanson Yangalala du groupe Les Bons bergers (Pointe-Noire) ; le clip de la chanson Fou de Dieu de Sœur Belle Agniélé (Brazzaville) ; le clip de la chanson Lusambulu d'Arsène Ngouélé (Pointe-Noire) ; le clip de la chanson Yamba lokumu de Sœur Archimède Bissouaki (Pointe-Noire) ; et le clip de la chanson Bikamua de Sœur Vannie Zora (Brazzaville).
Meilleur spectacle de l'année :
Extra musica au Palais des congrés de Brazzaville ; Sr Irène Makosso à la foire de Pointe-Noire ; Sœur Belle Agniélé à la foire de Pointe-Noire ; concert GTKI B26 à l'Institut français du Congo (ex CCF de Brazzaville) ; et le concert des 50 ans de Jacques Loubelo à l'Institut français du Congo (Brazzaville).
Meilleure chanson étrangère la plus populaire au Congo :
Nwa Baby (Flavour) du Nigeria ; Zoropoto (Dj Arafat) de la Côte d'Ivoire ; Jugement (Wengue musica maison mère) de la RDC ; Man Down (Riyana) des USA ; Boh (Zaiko Langa Langa) de la RDC.
Meilleure chanson :
KFC de Palmade Atipo et son groupe Ayessa Musica ; Brice Anga Ngollo de Roga Roga ; Destin de Zizou Zidane ; Kindoki de Roga Roga ; Futuring d'amour de Kevin Bouandémbénga.
Meilleur album :
Sorcellerie Kindoki de Roga Roga ; Concentration de Favelas Stars ; Balle à terre de Palmade Atipo ; Kanga Nzoto de Patrouille des Stars ; Boule propre de Julien Antonio.
Les Prix du Jury
Diaspora : Dj Zidane dans son album « Sekoba » (France) ; Mpassi dans son album « Je serai là » (France) ; Harrold Nganga dans son album « Afrique mon Afrique » (France) ; Sam Talanis dans son album « Vice versa » (France) ; le Roi Zamuntu dans son album « Rage » (France).
Révélation :
Merlin Bouton (artiste musicien) ; Division A1 Orchestre (Brazzaville) ; Varan de Komodo (Pointe-Noire).
Musique métisse :
Sheryl dans son album « Editsamboa » (Brazzaville) ; Ibrason Kololo dans son album « Tiadi » (Brazzaville) ; Kaly Djatou (Pointe-Noire).
Musique traditionnelle :
Le groupe Obiton (Brazzaville) ; le groupe Mantsieme (Brazzaville).
Musique tradi-moderne :
T Wani avec son album « Art sans frontiere », Pointe-Noire ; Mindele Bakuni avec leur album « Mindele bakuni » (Brazzaville) ; Armel Kutana avec son album « Tchitchilie » (Pointe-Noire).
Prix du manager pour la reconnaissance des anciennes gloires :
L'orchestre Zaïko Langa Langa ; Marcel Mboungou ; Théo Blaise Nkounkou ; Kila Mbongo ; Tanawa.
Meilleur clip de musique typique :
MP4 d'Herman Ngassaki (groupe MP3) ; Monalisa (Junior Vall) ; Wabawa (Blaise Olivetty) ; Ekoyebana (Shéryl Gambo et Tonton Bel) ; Nzambé Mokonzi (Roga Roga).
À noter, la 8e édition des Tam-Tam d'or pourra se déployer à Dolisie dans le département du Niari en 2013.
La cérémonie de remise des «Tam-Tam d’Or»
Retransmise en direct sur Télé Congo et D.r.t.v (Digital radio television), la cérémonie de remise des «Tam-Tam d’Or» s’est déroulée dans une ambiance moins électrique que lors de l’édition 2010. Les désagréments techniques qui l’ont émaillée et le plateau peu relevé des artistes invités n’y ont pas été pour rien. En tout cas, on n’a pas senti les spectateurs, qui ont, pourtant, répondu nombreux à l’appel, réceptifs au spectacle qui s’offrait à leurs yeux. Bref!
Cette grand-messe culturelle a été marquée par la «rafle» de l’artiste musicienne chrétienne Belle Agniélé, qui a décroché quatre prix, dont celui, tenez-vous bien, de meilleur orchestre du Congo, avec son groupe Le Rocher des âges! Reléguant au second plan de gros calibres de la musique dite typique, comme Extra Musica et Patrouille des stars authentique! Ce qui a laissé pantois toute l’assistance. Il faut vraiment le faire.
D.J Otondo vole la vedette à ses confrères
Côté show, c’est le griot Commando, qui a ouvert le bal, sur le podium géant implanté pour l’occasion. L’artiste, qui a exhorté les Congolais notamment à l’unité, a recueilli les applaudissements du public. Lui ont succédé: Ethylène Kinga, une chanteuse ponténégrine à la voix très envoutante ressemblant, étrangement, à celle de la Gabonaise Annie Flore Batchielilys, Romain Gardon et le groupe S.o.s Salsa, Belle Agniélé, Patricia Keni, Jacques Loubelo, M.G 30 (de la République Démocratique du Congo), Chairman Jacques Koyo, Patrouille des stars authentique, Doudou Copa et D.J. Otondo. Le dernier artiste cité, natif d’Owando, lauréat dans la catégorie découverte et officiant dans le genre coupé décalé, a dompté les centaines de spectateurs qui avaient effectué le déplacement du Mombo Beach. En tous cas, l’artiste brazzavillois a volé la vedette à tous ses confrères. Au point qu’après son passage sur scène, le public continuait à le réclamer, à cor et à cri.
Ceci dit, voici la liste exhaustive des lauréats de la 6ème édition des «Tam-Tam d’or»:
Découverte: Dj Otondo (Brazzaville); Zulu Bad (Pointe-Noire); Choeur La main de Dieu (Pointe-Noire); New style (Brazzaville); Rudy (Pointe-Noire).
Meilleur groupe, chorale, orchestre ou individualité de musique chrétienne: Belle Agniélé et «Le Rocher des âges» (Brazzaville).
Meilleur clip de musique chrétienne: Conversion (Belle Agniélé)
Meilleur groupe des musiques métisses: Sos Salsa (Prix spécial du jury, par manque de nominés).
Meilleur spectacle de l’année: Belle Agniélé, au Palais des Congrès de Brazzaville.
Meilleure manifestation musicale: Concours Primuzik (Brazzaville et Pointe-Noire)
Meilleur orchestre: Le Rocher des âges (Brazzaville).
Meilleur clip de musique typique: Tonton partout partout (Patrouille des stars authentique).
Meilleure chanson: Tonton partout partout (Patrouille des stars authentique).
Meilleur album: Evolution (Doudou Copa)
Diaspora: Kimona meso (Top One frisson, France); Droit de rêver (Phanie Benja, France); Sainte trinité (Papy jah, France); Il faut aller à l’école (Le Sage Figaro, Allemagne); African jazz (Ya Tatchy, Suisse).
Prix spéciaux du jury:
Révélation musicale: Equato musica (Makoua) et GG Monde à part (Pointe-Noire);
Musique traditionnelle: Obéitan Sapelet (Plateaux);
Musique tradimoderne: «Ba nkam’ba minkosso Bwes’bwa bilessi (BBL) et «Effacer le tableau» Lekoli Universel (Brazzaville).
La catégorie chanson étrangère la plus populaire a été, purement et simplement, supprimée.
Des prix dits du manager ont été décernés aux «anciens musiciens qui ont fait le beau temps de notre musique; les anciens qui ont donné de la valeur, de la visibilité à notre pays et aussi à notre continent, à travers la musique»: Chair Man Jacques Koyo, Jacques Loubelo, Loussialala de la poussière, Antoine Moundanda, Loko Massengo, Ndzongo Soul, Aurlus Mabele. Seuls les deux premiers cités étaient présents.
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Par groupebenk-aubinson le 20 Juin 2014 à 02:58
Liste des nominés
Au total, ils sont 51 artistes et groupes à briguer, les «Tam-Tam d’or», dans les treize catégories prévues. Et les lauréats seront désignés par un deuxième jury qui se réunira quelques heures avant la cérémonie de remise de prix qui s’annonce sous de bons auspices. Voici la liste exhaustive des nominés.
Découverte: Archimède Bissouaki (musique chrétienne, Pointe-Noire), Boma ngulu, folklore (Brazzaville).
Meilleur groupe, chorale ou individualité de musique chrétienne: Arsène Ngouele (Pointe-Noire), Les Bons bergers (Pointe-Noire), Archimède Bissouaki (Pointe-Noire).
Meilleur clip de musique chrétienne: «Yangalala» (Les Bons bergers, Pointe-Noire), «Fou de Dieu» (Belle Agniélé, Brazzaville), «Lusambulu» (Arsène Ngouélé, Pointe-Noire), «Yamba lokumu» (Archimède Bissouaki, Pointe-Noire), «Bikamua» (Vannie Zora, Brazzaville).
Meilleur clip de musique typique: Ekoyebana (feat. Sheryl et Tonton Ben), Nzambé Mokonzi (Roga Roga, album Sorcellerie kindoki), Monalissa (Junior Vall), Wabawa (Blaise Oliveti, orchestre Division A1), MP4 d’Herman Ngassaky (orchestre MP3).
Meilleur spectacle de l’année: Extra Musica, au Palais des congrès de Brazzaville; Irène Makosso, à la Foire de Pointe-Noire; Belle Agniélé, à la Foire de Pointe Noire; concert GTKI B 26, à l’Institut Français du Congo (ex-CCF de Brazzaville); concert des 50 ans de Jacques Loubelo, à l’Institut Français du Congo.
Meilleure chanson étrangère: Nwa Baby (Flavour) du Nigeria; Zoropoto (Dj Arafat) de la Côte d’Ivoire; Jugement (Wenge Musica Maison Mère) de la RDC; Man Down (Rihana) des Etats-Unis; Boh (Zaïko Langa Langa) de la RDC.
Meilleur album: «Sorcellerie Kindoki» de Roga Roga; «Concentration» de Favelas Stars; «Balle à terre» de Palmade Atipo; «Kanga nzoto» de Patrouille des Stars Authentique; «Boule propre» de Julien Antonio.
Prix du Jury:
Diaspora: Dj Zidane dans son album «Sekoba» (France), Mpassi dans son album «Je serai là» (France), Harrold Nganga dans «Afrique mon Afrique» (France), Sam Talanis dans «Vice versa» (France), Le Roi Zamuntu, avec son opus «Rage» (France).
Révélation: Merlin Bouton (artiste musicien), Division A1 (Orchestre), Varan de Komodo.
Musique métisse: Sheryl Gombo, dans son album «Etiyamboa» (Brazzaville), Ibrason Kololo dans «Tiadi» (Brazzaville), Kaly Djatou (Pointe-Noire).
Musique traditionnelle: le groupe Obeïtan (Brazzaville), le groupe Mantsieme (Brazzaville).
Musique tradi-moderne: T. Wani, avec son album «Art sans frontière», Pointe-Noire; Mindele bakuni, avec leur album «Mindele bakuni» (Brazzaville), Armel Kutana avec son album «Tchitchilie» (Pointe-Noire).
Lors de la 7ème cuvée des «Tam-Tam d’Or», des Prix du manager seront décernés aux artistes congolais et étrangers qui ont donné de la valeur à la musique africaine, et qui ont porté loin le flambeau de cette musique. Les lauréats sont: l’orchestre Zaïko Langa Langa (RDC), Marcel Mboungou, Michel Rapha, Théo Blaise Nkounkou, Tanawa et Nkila Mbongo, tous basés en France.
La cérémonie de la 7ème édition des «Tam-Tam d’Or»
La 7ème édition des «Tam-Tam d’Or» s’est déroulée dans une grande ambiance. A cette occasion, Roga Roga, la figure de proue de l’orchestre Extra Musica Zangul, a raflé trois prix, grâce à son coup d’essai et de maître, Sorcellerie Kindoki. Il s’agit des «Tam-Tam d’Or» de Meilleur orchestre, Meilleure chanson et Meilleur album. «Je suis très heureux pour ces trophées qui montrent l’excellent travail que nous sommes en train de produire.
En même temps, je suis très heureux étant donné que je représente mon pays, partout où je vais, par le biais de la musique», a lâché le patron d’Extra Musica.
Le prix Révélation a été décerné, sans surprise, à Merlin Bouton, la pépite musicale congolaise, transfuge de l’orchestre Dolisiana de Dolisie, évoluant, actuellement, au sein du groupe Wenge Musica Maison Mère de Noël Nguiama Makanda Werrason, à Kinshasa, en RDC. Le jeune lauréat a déclaré: «Ce trophée est le bonheur de mon pays, le Congo».
Dans la catégorie Meilleur groupe, chorale ou individualité de musique chrétienne, c’est le groupe Les Bons bergers, de Pointe-Noire, qui a décroché la timbale. Tandis que dans la catégorie Musique métisse, c’est la chanteuse Brazzavilloise, Sheryl Gambo, qui a été primée, grâce à son album «Etiyamboa». Ci-après, la liste exhaustive des différents lauréats.
Découverte: Boma ngulu (Brazzaville).
Meilleur groupe, chorale ou individualité de musique chrétienne: Les Bons bergers (Pointe-Noire)
Meilleur clip de musique chrétienne: «Fou de Dieu» (Belle Agniele, Brazzaville)
Meilleur clip de musique typique: Monalissa (Junior Vall).
Meilleur spectacle de l’année: Létiok Production, grâce au concert d’Extra Musica organisé au Palais des congrès de Brazzaville.
Meilleure manifestation musicale: Brasco (Brasseries du Congo), grâce au concert d’Extra Musica organisé au Stade Marchand.
Meilleur album: «Sorcellerie Kindoki» de Roga Roga.
Meilleure chanson étrangère: Nwa baby (Flavour, Nigéria)
*Prix du jury
Diaspora: Harrold Nganga (le seul à être présent dans la salle), D.J. Zidane, Mpassi, Sam Talanis le Roi Zamuntu (tous de France).
Révélation: Merlin Bouton
Musique métisse: Sheryl Gambo, dans son album «Etiyamboa» (Brazzaville).
Musique traditionnelle: le groupe Obeïtan (Brazzaville).
Musique tradi-moderne: T. Wani avec son album «Art sans frontière» (Pointe-Noire).
Prix du manager: Zaïko Langa Langa (Kinshasa), GTKI B 26, Frischnelle Matondo et Passi Ngongo Mermans (Bantous de la capitale).
Prix du manager pour la reconnaissance des anciennes gloires: Marcel Mboungou, Théo Blaise Kounkou, Kila Mbongo et Tanawa (France).
Signalons que le prix de Grand mécène culturel a été décerné au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
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